Salomon fabrique en France
Salomon, marque française emblématique de chaussures et vêtements techniques d’outdoor et de ski, annonce la conclusion d’un partenariat avec l’entreprise locale de production textile Chamatex pour la construction de l’Advanced Shoe Factory 4.0 (ASF 4.0), une nouvelle usine de fabrication de chaussures dans la région Auvergne-Rhône-Alpes, en France. Dans le cadre de cet accord Salomon devient actionnaire d’ASF 4.0.
ASF 4.0 a été fondée par Chamatex Group avec pour objectif de concevoir, fabriquer et gérer une usine intelligente (outil industriel 4.0) dédiée à la production automatisée de chaussures de sport à Ardoix, petit village situe à une heure de Lyon. Produire à l’échelle locale est un objectif de longue date pour Salomon, entreprise fondée dans les Alpes françaises en 1947 qui emploie aujourd’hui plus de 700 personnes dans son siège d’Annecy. « Être le plus proche possible de nos consommateurs et en mesure de répondre à leurs demandes plus rapidement sont des objectifs qui cadrent parfaitement avec la vision d’innovation responsable de Salomon », déclare Guillaume Meyzenq, Vice-Président Footwear de Salomon. « Quand Chamatex nous a proposé de nous associer sur le projet ASF 4.0, nous y avons vu l’opportunité unique de rapprocher une partie de notre production et de relocaliser des compétences de production de chaussures en France. Nous espérons non seulement réduire les cycles d’élaboration de nos produits, mais aussi diminuer notre empreinte carbone tout au long du processus de développement et de transport ».
Pour Salomon, les avantages d’une production locale sont multiples. Tout d’abord, la simplification des processus logistiques permettra une plus grande rapidité de mise sur le marché et une meilleure réactivité à l’échelon local pour répondre à d’éventuelles ruptures de stock sur le marché européen. Ensuite, l’usine locale nous offrira une plus grande flexibilité dans la conception de la gamme de produits Salomon, ce qui nous permettra de tester de nouveaux modèles produits en plus petits volumes.
Le recours à la robotique permet également de rationaliser le processus d’assemblage et ainsi d’offrir une solution compétitive face aux coûts de production asiatiques. Enfin, la production locale est plus écologique car elle permet de réduire l’empreinte carbone liée à l’expédition des marchandises depuis des usines situées à l’étranger.
La construction d’ASF 4.0 permettra également de créer de nouveaux emplois en France, une cinquantaine en tout : des opérateurs qualifiés, mais aussi des ingénieurs et des programmeurs.